Mégapix'elle - Chez Max !
Le mercredi 12 mars, par une journée digne du printemps, se retrouvaient deux grands groupes américains, Fall Out Boy et The Pretty Reckless, au Zénith de Paris.
L'étonnante douceur des températures rendait l'attente beaucoup plus supportable à l'extérieur alors que pour une fois, à la grande surprise de tous, les portes ont ouverte une demi-heure à l'avance ! Peut-être parce que la première partie a elle aussi commencé trente minutes en avance ?!
En effet, alors que personne n'était prêt, vers 19h30, les membres de The Pretty Reckless sont arrivés sur scène, semant un peu la panique dans une fosse aux occupants pour la plupart assis. C'est donc dans une salle remplie au deux tiers de sa capacité que The Pretty Reckless a assuré la première partie de Fall Out Boy avec une grosse demi-heure de set. Celui-ci contenant des incontournables tels que 'My Medicine', 'Miss Nothing' ou encore 'Make Me Wanna Die' mais aussi des nouveautés de leur album sorti le 17 mars avec 'Follow Me Down', 'Going to Hell' et 'Heaven Knows'.
Fait étonnant dans ce concert qui, rappelons-le, n'était pas à guichets fermés : dans le public se trouvaient des fans spécialement venus pour voir The Pretty Reckless, et non le groupe en tête d'affiche, tant le nombre de leur concert en France est faible. Ces fans ont cependant dû être déçus par la durée du set ainsi que par la tenue et les attitudes de Taylor bien différentes de ses habitudes. Le public de Fall Out Boy n'étant pas le même que celui de The Pretty Reckless, Taylor a sûrement reçu des consignes à ce sujet et était par conséquent habillée de façon moins sexy et moins provocante.
Il aura fallut attendre quarante cinq bonnes minutes entre la première partie et la tête d'affiche malgré que la scène pour Fall Out Boy était déjà montée pendant que The Pretty Reckless jouait, ce qui privait le groupe d'une large moitié de la scène. On a pu remarquer une légère différence entre les deux parties de la soirée dans la qualité du son même si cela restait encore décevant face à l'ampleur de la salle et la renommée des groupes. S'il y a eu un petit mieux pour Fall Out Boy, il n'en reste pas moins que le son était beaucoup trop fort pour les deux groupes et qu'il y avait énormément de basse et surtout de grosse caisse pour The Pretty Reckless. Vu le prix des billets, nous étions en droit de nous demander ce que faisaient les ingénieurs du son.
Après une attente interminable donc, le rideau cachant une grande moitié de la scène tombe enfin et laisse apparaître le groupe Fall Out Boy, tout de même encore caché sous des cagoules ! Ils ont fait leur entrée en scène sur 'The Phoenix' et non 'Thriller' comme à leur habitude et en premier titre du rappel nous avons eu le droit à 'Save Rock and Roll' au lieu de 'The Patron Saint of Liars and Fakes' comme lors de leur concert à l'Olympia. L'album 'Save Rock and Roll', en plus de marquer leur réunification, marquerait-il un tournant dans l'histoire des Fall Out Boy ? Bien sûr les membres de Fall Out Boy n'ont pas complètement changé leurs habitudes puisqu'après 'The Phoenix' ils ont enchaîné avec 'I Slept with Someone in Fall Out Boy and All I Got Was This Stupid Song Written About Me' et 'A Little Less Sixteen Candles, a Little More "Touch Me"' et ont bien fini le rappel par 'Thnks fr th Mmrs' et 'Saturday'.
Au programme du récent et de l'ancien donc, avec sept titres du nouvel album mais aussi des grands classiques comme 'This Ain't a Scene, It's an Arms Race', 'Dance, Dance' ou encore 'I Don't Care'. On regrette que Taylor Momsen de The Pretty Reckless ne soit pas remontée sur scène pour chanter avec Patrick, notamment pour 'Just One Yesterday', qui sonnait un peu étrange lorsque Patrick assurait la partie habituellement chanté par Foxes, et surtout vu que Pete a cité le groupe plusieurs fois lorsqu'il prenait la parole. Outre le fait que lors des tournées américaine, un membre du groupe assurant la première partie montait quasiment toujours sur scène avec les Fall Out Boy, nous avons eu le droit au même concert à quelques autres détails près. Si la scène possédait bien la même structure que celle utilisée pour la grosse tournée des USA, elle ne possédait pas d'équipements pyrotechniques. Une autre petite différence se trouvait au niveau des ballons lancés dans la fosse : ils étaient bien noirs mais n'étaient pas marqués du logo du groupe.
Nous avons aussi retrouvé des Fall Out Boy beaucoup plus énergiques que pendant leur concert à l'Olympia en Août dernier grâce à des déplacements plus nombreux sur une scène plus grande et aux dimensions plus nombreuses mais aussi grâce aux mouvements des membres tels que des tours sur lui-même pendant qu'il joue pour Pete et des sauts pour Joe. On note aussi de nombreuses interactions avec le public comme faire taper dans ses mains ou encore réussir à éclairer tout le Zénith uniquement grâce aux flashs des téléphones portables. Nous avons même eu le droit, après une vanne de la part de Pete, à une anecdote sur Patrick qui est à l'origine de la création de l'une des chansons de leur nouvel album : 'Death Valley'.
Le concert s'est terminé par la traditionnelle photo avec les fans ainsi que la distribution de ses baguettes par Andy. On regrette un peu que le groupe ne soit pas revenu saluer son public et que les techniciens viennent si vite débarrasser la scène dès la fin du set.
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