Betraying the Martyrs & Hypno5e & Horskh @Le Silex - 16.12.16

Premier rendez-vous pour moi au Silex d'Auxerre en ce vendredi 16 décembre.

But de l'opération, assister enfin à un concert d'Hypno5e. Pourquoi enfin ? Parce que j'ai une sorte de malédiction avec ce groupe, à deux reprises déjà j'avais été privée de leur concert. J'attendais donc cette nouvelle date avec impatience. Ce n'est qu'une fois sur place que je me rends compte que Hypno5e n'est pas la tête d'affichage de la soirée et, ne connaissant rien des autres groupes présents ce soir-là, j'ai fais une découverte assez sympa.

 

Le premier groupe àBut de l'opération, assister enfin à un concert d'Hypno5e. Pourquoi enfin ? Parce que j'ai une sorte de malédiction avec ce groupe, à deux reprises déjà j'avais été privée de leur concert. J'attendais donc cette nouvelle date avec impatience. Ce n'est qu'une fois sur place que je me rends compte que Hypno5e n'est pas la tête d'affichage de la soirée et, ne connaissant rien des autres groupes présents ce soir-là, j'ai fais une découverte assez sympa.

 

Le premier groupe à monter sur scène ce soir-là se présente sous la forme d'un duo batterie clavier accompagné pour seul jeu de lumière de stroboscopes. Sur le papier, ce groupe ne partait pas vraiment gagnant avec moi, mais alors pas du tout, et pourtant Horskh m'a conquit. J'ai eu un petit bug lorsque j'ai vu le chanteur arriver sur scène, grand, habillé tout en noirs, longs cheveux sombres et côté gauche du crane rasé, mon cerveau n'a pas pu s'empêcher de penser "Skrillex". Sauf que Skrillex lui reste derrière ses platines et basta. Le plus que polyvalent Bastien, lui, lance ses samples sur son ordinateur, pianote sur son clavier et s'en va pour enflammer la scène avec son micro, sa guitare ou même ... son tambour ! Horskh a incontestablement le sens du spectacle. Il faut dire aussi que Bastien est une véritable boule d'énergie : il arpente le plateau de long en large et fait des bons de cabris parfois assez impressionnant. Sinon, pour ce qui est du lightshow, les stroboscopes que je déteste tant d'habitude, bizarrement là, ils ne m'ont pas dérangé outre mesure puisqu'ils accompagnaient à la perfection la musique du groupe. Personnellement, je n'avais encore jamais vu de groupe industriel en live et j'ai carrément kiffer. Horskh envoie du lourd.

 

Ce sont ensuite les membres d'Hypno5e qui ont prit possession de la scène après quelques réglages comme le calibrage des projecteurs. Leur ingénieux système de protection permet au groupe d'avoir à la fois de belles images bien contrastées et un lightshow à part entière. J'avoue que, même si j'étais très excitée de voir enfin le groupe en concert, j'étais aussi un peu septique sur ce que ça allait rendre, parce qu'il faut bien le dire, Hypno5e a un concept qui est tout de même assez particulier. De toute l'histoire d'Hypno5e, pas un seul album n'a été sorti sans qu'il ne comporte au moins un morceau long de 10 minutes ! Déjà ça, c'est une sacré performance, je trouve mais, ce qui fait surtout la particularité d'Hypno5e, c'est son style musical : un mélange de Métal et d'extraits cinématographiques. J'avais donc quelques interrogations quant au rendu final de ce concept en live mais j'avais tord de m'inquiéter. Vraiment tord. Au final, le fait que les morceaux soient longs aide à rentrer dans l'univers que le groupe nous propose de découvrir et les extraits cinématographiques sont sublimés par les images projetées derrière les membres du groupes. D'ailleurs, c'est bien beau de parler du concept mais parlons aussi des membres qui lui donnent vie. Emmanuel Jessua, Cédric Pages, Jonathan Maurois et Théo Begue sont de vrais bêtes de scène. Ils se défoncent et assurent un concert bien métal, autant dans la musique qu'ils jouent que dans leur attitude sur scène et ça se ressent dans le public. Dans la fosse, certains pogotent, d'autres se laissent envahir par l'atmosphère que dégage la musique d'Hypno5e en fermant les yeux, confortablement blottit dans les bras de leur partenaire. Hypno5e offre à son public une multitude de possibilité et c'est assez rare. J'ai trouvé ça assez beau de voir cohabiter ces deux façons diamétralement opposée d'apprécier le concert. Mon seul regret portera sur la durée du set, sachant que le groupe n'est pas présent en tant que tête d'affiche mais en tant que première partie, celui-ci n'aura duré qu'un peu moins d'une heure.

 

C'est ensuite les membres de Betraying the Martyrs qui investissent la scène.

 

Le groupe est composé de six membres, tous assez charismatiques il faut le reconnaître mais, on voit d'entrer de jeu qui sont les frontmen. Bah oui, en même temps faut dire qu'un énorme clavier sur le devant de la scène, ça passe difficilement inaperçu ! Quand au deuxième leader, il bombe tellement le torse qu'il est impossible de passer à côté. Aaron Matts est un poseur et, comme tout bon chanteur un brin aidé physiquement, il en joue. Probablement même un peu trop pour moi en fait. Je trouve qu'il se détache un peu trop des autres membres. Cela m'a donné l'impression d'être venue voir un chanteur célèbre accompagné de ses musiciens de session plus qu'un groupe à part entière. Je trouve ça dommage personnellement.

 

Côté musique, rien à dire, le groupe assure et offre une bonne prestation live jusqu'à ce qu'un petit bug vienne se glisser dans leur set. En effet, Victor Guillet, claviériste et second chanteur, nous a exprimé son désarroi face à un problème technique que le groupe rencontrait avec le nouveau système qu'il expérimentait ce soir-là. Pardon mon grand mais de quoi parles-tu ? Un nouveau système ? On a pas tout compris mais bon, on a pas tout perdu non plus puisque du coup, Boris Le Gal nous a gratifié d'un petit solo de batterie pour faire passer le temps et cet interlude était plutôt sympa.

 

Retour à la normale lorsque le reste du groupe revient sur scène. Le set reprend son cours. C'est en introduisant le morceau "Lost For Words", nous rappelant au passage la récente sortie du clip, que le groupe a fait la promotion de son nouvel album "The Resilient" dont la sortie est annoncée pour le 27 Janvier 2017.

 

En tout cas, s'il y a bien une chose qu'on ne peut retirer à Betraying the Martyrs, c'est qu'ils ont une sacré patate. Il n'y a pas un moment où les musiciens ne sont pas en mouvement, en train d'interagir entre eux ou de jouer avec le public. Mais le plus impressionnant reste tout de même Aaron et ses bons de malades parfois à plusieurs mètres au dessus de la scène. Sinon, lorsqu'il reste au sol et calme un peu sa fougue, c'est pour mieux côtoyer le public présent en faisant par exemple des checks à tous ceux qui en demandent. Le groupe a vraiment un très bon relationnel avec ses fans et entretien le lien avec eux tout au long du concert. Et oui, je parle bien du groupe tout entier puisque, même si Aaron et Victor assurent la plus part des interactions verbales avec le public, il est arrivé aussi à Valentin Hauser, le bassiste, de prendre la parole. Il a notamment présenté au public un morceau écrit après les évènements du 13 novembre 2015, dédié aux victimes et à leurs familles, que le groupe a joué pour la première fois ce soir-là en concert.

 

C'est après une heure de set que le groupe se retire une première fois de scène. Face aux pleures des fans, les membres du groupe reviendront pour interpréter une seule et unique chanson. Un titre phare ? Pas du tout. Une reprise, on ne peut plus sérieuse du titre ''Let it go'' de Frozen en version métal core. J'ai même découvert un peu plus tard que cette reprise avait même eu le droit d'avoir un clip et que, tenez-vous bon, cette vidéo est la plus visionnée du groupe, battant de presque 2 000 000 vues la seconde, à savoir le clip de ''Man Made Disaster''. Toute cette histoire est un peu trop WTF pour moi mais bon, il faut croire que certains (beaucoup même !) apprécient.

 

Après ce dernier morceau, le groupe quitte définitivement la scène, clôturant ainsi la soirée. Toujours dans l'idée de combler les fans, c'est Boris qui leur offrira une dernière attention, celle de venir serrer la main des fans qui étaient collés à la scène en les remerciant d'être venus, et ça, c'est bien cool de sa part. monter sur scène ce soir-là se présente sous la forme d'un duo batterie clavier accompagné pour seul jeu de lumière de stroboscopes. Sur le papier, ce groupe ne partait pas vraiment gagnant avec moi, mais alors pas du tout, et pourtant Horskh m'a conquit.

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Review rédigée par Mégapix'elle

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