Mégapix'elle - Chez Max !
Ce vendredi 1er Juillet, c'est à L'Empreinte que Bukowski nous donnait rendez-vous.
Première visite pour ma part dans cette salle hors de Paris, ce qui est plutôt quand on vient de ''province''. En terme de capacité, c'est une petite salle comme la Maroquinerie ou le Petit Bain. Évidemment qui dit petite salle, dit aussi pas de crash barrières et donc proximité avec le public, encore un bon point pour la salle. Qui plus est le staff est sympa là-bas, ce qui fait de cette salle un endroit parfait pour voir des groupes comme Bukowski !
Côté horaires, c'était un peu étrange. Le premier groupe a ouvrir le bal, Frantic Machine, a commencé son set assez tôt dans la soirée. En effet, ils sont montés sur scène à 20h pétante. On a pas vraiment l'habitude d'une telle rigueur concernant l'application des horaires annoncés, et on ne doit pas être les seuls parce que la salle n'était encore peuplé que d'une petite centaine de personnes. Personnellement, j'ai eu l'impression d'être à Troyes, comme lorsque les organisateurs sont obligés de rendre les clés de la Chapelle Argence pour minuit ! Mais au final cette rigueur n'a rien d'étonnante puisque, j'ai appris par la suite que, la politique de cette salle de concert est qu'aucun concert ne doit se terminer après le passage du dernier TER ! Pour les parisiens, c'est plutôt sympa j'imagine. L'Empreinte est donc un bon compromis pour le monde, semblerait-il. Mais revenons en à Frantic Machine.
Malgré deux albums à son actif, "The beginning" sorti en 2007 et "Peace of mind" en 2014, le groupe n'est monté sur scène que pour une demi-heure de set. Bien que leur prestation fut courte, les membres de Frantic Machine ont su employer leur énergie à bon escient et ainsi satisfaire les fans présents dans la salle. Personnellement, je ne connaissais pas et le concert du groupe ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Frantic Machine restera donc pour moi un bon groupe rock-métal mais sans plus.
Ils ont ensuite cédé la place à Hell of a Ride, le deuxième groupe de la soirée. Eux joueront un peu plus longtemps que leur prédécesseur avec 45 minutes de set. Toujours dans le style rock mais cette fois-ci plus orienté US, le groupe a su embraquer un public grandissant en nombre de minute en minute dans son univers. En effet, le deuxième album du groupe, intitulé « Bête Noire », sorti il y a un peu moins d'un an (novembre 2015), bénéficie de titres forts tout comme son prédécesseur, « Fast as Lightning », sorti en 2013. De la soirée, on retiendra surtout les entêtant morceaux « Aphrodisiac Cadillac », « Hell of a Ride » et « Fast as Lightning ».
Je laisse maintenant la parole à mon partenaire, Jean Philippe.
Après une telle entrée en matière, la tête d'affiche de la soirée avait du boulot. En effet, l'Empreinte était bouillante et attendait les Bukowski de pied ferme. Petite déception, rapidement effacée, pas de Fred à la gratte ! Certainement retenu par Hysteria, il était remplacé par un autre "dreadlocké" qui, on en reparlera, n'a pas démérité.
Du rock, de l'énergie, du fun... Voilà tout, ou presque, est dit. Un concert de Bukowski c'est comme un rouleau compresseur dans une descente, imparable. Un rock aux accent tantôt métal, tantôt stoner qui a fini d'achever une salle comble de bonheur.
À noter un slam d'un des frangin Dottel, qui s'est achevé en douceur juste en bas du bar (??!).
Bref, un concert de Bukowski, ce sont des musiciens en place sur des compos ciselées pour la scène, à ne pas louper s'ils jouent près de chez vous.
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