Mégapix'elle - Chez Max !
Ce samedi 23 novembre 2019, c'est pour aller à la rencontre de nos Toulousains préférés que nous sommes montés à la capitale, direction la Maroquinerie.
Devant la salle, du monde qui attend patiemment l'ouverture des portes à deux pas du Sprinter des Sidi, glorifié par le titre Go Fast. La soirée s'annonce bonne et elle le sera indubitablement.
La place convoitée de première partie de cette belle tête d'affiche avait fait l'objet d'un concours qui a tout de même regroupé pas moins de 110 groupes ! Les fans ont donc eu un peu plus de 2 semaines pour exprimer leur envie avant que les Sidi ne choisissent un gagnant parmi les 10 premiers du classement et il semblerait que la décision ai été difficile à prendre. C'est finalement le groupe Rãgarãja qui eu cette faveur grâce au soutien du public qui les a hissé à la seconde place du classement, mais également à leurs textes chantés en français et à leur engagement auxquels les Sidi ont été sensibles.
La musique djent métal de Rãgarãja a conquis un public déjà fort nombreux pour une première partie, ce qui est assez rare pour être souligné. Dans la fosse comme sur scène, il y avait du mouvement, un vrai régal pour les deux parties, aucun doute possible. D'ailleurs, il y avait clairement des fans du groupe dans le public car certaines personnes connaissaient d'ores et déjà les paroles des morceaux interprétés pour groupe. En clair, les Sidi ne s'y sont pas trompé lorsqu'ils ont décidé de leur confier l'ouverture de cette date parisienne.
Le mot du groupe : "Le public nous a rempli le cœur de joie. Gros monde, grosse ambiance, les Sidi sont très sympas, bref un vrai plaisir cette soirée !"
Après un changement de scène complet, les rétroprojecteurs des Sidilarsen se sont allumé pour venir afficher le nom du groupe sur le mur, de part et d'autres de la banderole de fond de scène à l'image du dernier album "On va tous crever". Dans le même temps, une musique classique accompagnée d'un chant lyrique féminin a retenti dans la Maroquinerie avant de laisser place à l'introduction de morceaux À vif. La guerre est déclarée. Pendant 1h30, la fosse presque comble va bouillonner au son des morceaux de nos Dancefloor Bastards préférés. Sans surprise, les paroles des textes passionnément engagées déclamées avec ferveur par Benjamin B. et David ont rapidement trouvé un écho dans la salle bien bondée de la Maro.
Si vous cherchiez un endroit calme pour apprécier le concert, il ne faisait pas bon d'être aux premiers rangs : sans répit les pogos sont venus embrasser la scène tels les vagues d'un océan en furie. Ceci dit, même être perché en haut des marches de l'amphithéâtre qu'est la fosse de la Maro n'aura pas été une mesure suffisante pour se protéger des chahutages pendant le morceau "La morale de la Fable" tant le mouvement de foule a été important... Cette ébullition a sans doute inspiré Sylvain et Benjamin L. qui se sont lancés avec leurs instruments respectifs dans un crowd surfing en plein morceau.
Du délire, de la fougue et du contact humain, quels meilleurs ingrédients pour réussir à faire d'un concert une soirée inoubliable ?
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