Enter Shikari & As It Is & Oakman @Le Bataclan - 30.03.19

En ce samedi 30 mars, c'est au Bataclan que les Anglais du groupe Enter Shikari nous attendaient.

Arrivée un peu avant l'heure d'ouverture des portes et, voyant que la file d'attente n'est pas encore très longue, je suis allée me poser avec mon conjoint au Grand Café Bataclan. La plupart des clients du café à cette heure-là ne sont autres que des fans et d'autres photographes. Les gérants ne se sont donc pas trompé dans leur choix de musique de fond en diffusant un live du groupe. Ce n'est pas grand chose mais après 3h de route, ça vous met déjà un peu dans l'ambiance ! Nous décollons du café juste un peu après l'heure d'ouverture des portes pour trouver une queue qui va désormais jusqu'au coin de la rue mais qui ne mettra pas bien longtemps à rentrer dans la salle.

 

Petit détail qui a attiré mon attention, le logo d'Enter Shikari pour la tournée Stop the Clocks sur les écrans de contrôle d'une console Mandylights, probablement le programme lumineux de la nouvelle scénographie du groupe qui, bien que cachée pour le moment, mange pas mal d'espace sur la scène. Rapide coup d'œil sur le stand de merchandising avant le début des concerts : les trois groupes y sont présents. Shikari a pas mal diversifié ses goodies, de nombreux t-shirts différents sont disponibles mais aussi des stickers, un pins, une sorte de foulard ou bien une nappe (j'ai pas tout compris), un mug et une sérigraphie limitée à 300 copies. C'est plutôt cool et ça fait du bien de voir de la nouveauté et surtout de l'originalité.

 

Pile dans le timing annoncé sur l'évènemen, le  premier groupe de la soirée prend alors place sur la scène du Bataclan. Le trio lyonnais d'Oakman nous livre alors une performance sonore très inspirée de Paramore. La jeune Marine, douce chanteuse mais aussi énergique guitariste du groupe, a une voix chantée très similaire à celle de Haylay Williams et prend aussi pas mal de ses intonations, il est évident qu'Haylay est un des modèles vocaux qui l'ont aidé à se façonner. Gérémia et Jesse, les deux frangins qui l'accompagnent respectivement à la basse et à la batterie fournissent une mélodie qui reste dans le même ordre d'idée que le chant de Marine. C'est un peu comme découvrir de nouveaux morceaux de Paramore qui airaient été composés à l'époque où le groupe comportait encore plus de membres et de compositeurs originaux que de pièces rapportées. Quoi qu'il en soit, si musicalement Oakman n'a rien inventé, on ne peut pas leur retirer qu'ils sont bons en live. Pleins d'entrain et d'excitation, ils se sont donnés pour offrir une belle performance au public et ont su communiquer avec lui avec une joie affichée. Ce qui est un peu dommage pour eux, c'est qu'il n'y avait pas encore grand monde dans la salle à l'heure où ils ont joué, ils auraient mérité un peu plus de spectateurs.

 

Le second groupe de la soirée verra lui, un peu plus de monde puisque lorsque l'heure sonne pour les Anglais de As It Is de monter sur scène, la salle est au 2/3 pleine (enfin plutôt la fosse car les balcons fermés). Je ne dois pas être loin d'être la seule personne de la soirée qui ne connaisse pas encore ce quintette pop rock à tendance emo. Dès le premier morceau, des cris s'envolent dans la salle du côté des fans, à tel point qu'à un moment donné, je me suis demandé si certains n'étaient pas venu à la soirée juste pour assister à ce concert. La plupart des gens présents dans la salle à ce moment là connaît par cœur les titres du groupe et les reprend en cœur avec lui. Le public est très réceptif à chaque intervention de Patty Walters, chanteur de As It Is. Ce dernier a d'ailleurs des airs de Gerard Way à la grande époque de My Chemical Romance, et il en joue, ne manquant pas de nous faire une petite blague à ce sujet.

 

Si personnellement je ne suis pas touchée par la musique que propose le groupe car je ne la trouve un peu trop calme à mon goût, je ne peux pas nier que le groupe présente bien et se donne en live. Une belle complicité se dégage des musiciens qui jouent autant entre eux qu'ils le font avec le public tandis que Mr Walters s'amuse à jongler avec son micro. Cette complicité alliée à la passion des fans entraîne évidemment une bonne communication entre la scène et la fosse, qui se mettra même à bouillonner d'un circle pit et de pogo sur le dernier morceau à la demande de Patty.

 

Quand vient enfin l'heure pour Enter Shikari de prendre possession de la scène du Bataclan, je suis un peu étonnée de ne pas entendre retentir la traditionnelle bande son de début de concert du groupe annonçant "Time to stretch" avec un décompte. L'intro du dernier album s'élève simplement dans les airs, donnant le coup d'envoi d'un set qui durera un peu plus d'une heure trente. La structure lumineuse spécialement conçue pour ce Stop the Clock tour se dévoile alors à nous dans toute sa grandeur. Bien qu'elle prenne beaucoup de place sur la scène, cela n'empêchera pas Rou Reynolds, chanteur et parolier de ce groupe d'Anglais complètement dingue, de gigoter dans tous les sens comme à son habitude. Il paiera même quelques visites à notre batteur préféré, Rob Rolfe, perché sur une estrade qui les met en valeur, lui et son instrument. Étrangement, Rory Clewlow et Chris Batten, guitariste et bassiste du groupe, semblent plus posés que lors des précédents concerts, organisés respectivement après la sortie de The Spark et The Mindsweep. Il faut dire qu'habituellement, le groupe tout entier est une vraie pile électrique, d'où ma surprise, mais peut-être est-ce lié au fait que ce Stop the Clocks tour est la seconde tournée à être principalement basée sur l'album The Spark, qui, rappelons-le, est l'album le plus calme de toute la discographie des Shikari. Il y a juste un petit truc qui était un peu déroutant : le roadie qui venait à chaque fois pour remettre le clavier Spark et le micro en place pour le prochain morceau afin que Rou n'ait pas à s'en préoccuper et puisse rester dans son monde. Sur le papier c'était une bonne idée, mais en réalité c'est un peu gênant du point de vue du spectateur, c'est un peu  comme aller au théâtre et mettre le changement de scène en lumière au lieu de le cacher. C'est dommage.

 

L'arrivée du piano pour le morceau acoustique a elle aussi été très remarquée et, n'a pas à mon sens, créer le moment intimiste que le groupe souhaitait. Je me souviens encore aisément de ce passage au piano lors du concert au Trabendo. Ça c'était vraiment magique de voir venir Rou au fond de la salle pour rejoindre son instrument et en jouer seul, au milieu des fans. Mais tout cela n'est qu'une poignée de détails, ce qu'il faut retenir c'est que la structure lumineuse rend vraiment bien, elle souligne les morceaux du groupe à la perfection et offre un spectacle très plaisant à regarder tandis que le groupe lui nous livre ses titres dans une très bonne performance.

 

Bien sûr comme à tout bon concert d'Enter Shikari nous avons eu le droit à l'excellent Quickfire Round, soit quatre morceaux en huit minutes, qui est venue redynamiser le set après un passage assez lent. Alors oui bien sûr, Enter Shikari fait de très belles balades, c'est une évidence mais, quand on vient voir Enter Shikari en concert, c'est pas vraiment pour entendre ces morceaux là qu'on est là en général. Et justement, pour ceux qui préfèrent quand ça bouge, le groupe nous a offert une petite perle en interprétant le morceau There's a Price on Your Head qu'ils n'avaient pas rejoué en live depuis 2016 !

 

Un concert d'Enter Shikari, c'est toujours un bon moment mais hélas, il est très frustrant de le voir se terminer si vite. Sur la bande son de Closing, les membres du groupe nous salut puis disparaissent de la scène sans prendre de photo avec le public ou même de lancer quelques mediators ... Pour ne rien arranger, les vigiles se sont empressés de nous mettre dehors, mettant fin de manière plutôt abrupte à cette sympathique soirée qu'on aurait pourtant rêvé plus longue.

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Review rédigée par Mégapix'elle

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