Ce n'est plus un secret pour personne, tous les ans à Reims se tient le Festival Elektricity. Cette année les têtes d'affiche qui ont eu l'honneur d'être choisi pour clore ces X jours de festival étaient ALB, Christine and the Queens et London Grammar.
On apprécie énormément l'organisation de cette date de clôture. La place de la cathédrale et les rues qui y donnent accès ont été fermées au public et transformées en mini village dans lequel on retrouve une grande scène spécialement installée sur le parvis de la cathédrale et des chalets vendant boissons et nourritures. On regrette cependant la hauteur démesurée de la scène qui empêche les spectateurs du premier rang de votre la voir dans son intégralité.
Les premiers a ouvrir cette fraîche soirée d'octobre furent les rémois de ALB.
Le trio a offert à son public une mise en scène soignée grâce à un light show bien adapté ainsi qu'à deux panneaux lumineux sur lesquels se sont déhanchés les silhouettes de deux danseuses et choristes accompagnées par des instrumentistes à cuivres.
Après environ 40 min de concert, le groupe a terminé son set en faisant pleuvoir sur le public une avalanche de cotillons.
Après un incident technique lié aux retours son sur scène, c'est avec une grosse quinzaine de minutes de retard que nous avons pu retrouvez Christine and the Queens.
On remarque tout de suite que mademoiselle Christine est une artiste proche de son public puisqu'elle lui parle facilement et quasiment entre chaque morceaux, l'invitant à devenir qui il veut le temps du concert. Au cours des premiers titres, elle lui confessera même : « Je n’étais pas préparée, on ne m'avait pas dit que vous étiez si adorables ! ». Sur scène, on la sent aussi très proche de ses deux musiciens et de ses deux danseurs.
Christine ne chante pas ses titres comme ils ont été enregistré sur son album 'Chaleur Humaine'. Elle se fait plaisir et les chante comme elle l'entend et ressent le moment en communion avec son public. Elle l'invite d'ailleurs à chanter avec elle sur certains titres comme "Christine" en transformant le refrain en "en étendard que tu connais !". On regrette simplement le fait que Christine and the Queens ai choisit pour faire partie de la grande scène en plein air au lieu d'une salle car on se rend bien compte que voir ce groupe dans une petite salle avec une ambiance intimiste aurait été une expérience unique.
Malheureusement, Christine and the Queens n'a pas pu joué son set en intégralité à cause du problème technique avec les retours et a été obligé d'écourter son concert pour laisser la place à la tête d'affiche de la soirée, expliquant au public qu'ils ont la priorité sur eux.
On retrouve donc quelques minutes plus tard le groupe anglais London Grammar, acclamé par les nombreux jeunes présents dans le public. Sur scène, ils sont accompagnés de plusieurs violonistes que le groupe a malheureusement choisi de remiser en fond de scène alors que celle-ci est gigantesque.
D'ailleurs, on regrette un peu son agencement étrange puisque le guitariste Daniel Rothman était coincé sur la partie gauche de la scène, derrière un piano placé au façon à ce que le joueur, en l’occurrence la joueuse, Hannah Reid, et chanteuse du groupe, soit dos au public … On excusera évidemment Dominic dit 'Dot' Major pour son manque de déplacement sur scène puisqu'il est en effet difficile de déplacer une batterie ou un double clavier en en jouant.
Je pense qu'on est en droit de se demander si mademoiselle Reid apprécie vraiment la France car son accoutrement ne faisait pas vraiment honneur au public présent ce soir-là. Loin des blouses ou des tenues un peu 'sexy' dans lesquels ont peut la voir sur la plupart des photos de concert du groupe, elle portait un sweet shirt qui semblait tout droit venir des années 60 ! Au cours du concert, elle a confessé au public être étonnée qu'en France, nous apprécions tant leur titre 'Wasted my Young Years' car, elle, ne l'aime pas et ne souhaitait même pas la mettre sur leur album 'If You Wait' lorsqu'ils étaient en studio.
Après avoir joué leur set, le trio s'est retiré de la scène sans revenir pour jouer un rappel ou pour saluer son public. On est un peu déçu par cette attitude et par le fait qu'ils n'aient pas joué leur reprise de 'Devil Inside' d'INXS, qui passe partout sur les radios en ce moment. Quelques secondes après leur descente, on les aperçoit passer dans un couloir spécialement aménager pour les amener à une salle un peu plus loin où l'on apprend qu'ils tiennent leur événement VIP Meet and Greet. Plusieurs jeunes spectatrices n'ont d'ailleurs pas pu retenir leurs cris de joie de voir leur idole Dominic Major de si près ! Après cette découverte, on comprend alors l'importance de ne pas dépasser les horaires fixés, ce qui n'enlève rien à notre frustration de ne pas avoir pu voir l'ensemble du concert de Christine and the Queens.
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