Halestorm & Nothing More & Wilson @Bataclan - 16.03.15

Lundi 16 Mars 2015, le Bataclan accueillait le groupe Halestorm, de retour dans cette salle presque 2 ans jour pour jour après y avoir joué en tant que première partie mais cette fois en tant que tête d'affiche.

À peine 2h avant l'ouverture des portes, seul une vingtaine de personnes, en plus des personnes assistant à l’événement VIP, de se trouvait dans la file d'attente. Il faut dire que l'heure d'ouverture annoncée étant 18h30 pour un lundi, premier jour de la semaine, ça ne devait pas aider !

 

Cette fois, pas de rencontre avez Lzzy ou bien Joe comme lors de leur dernier passage en France mais une petite surprise tout de même. À côté du Bataclan, il y a une laverie. Pendant que nous étions dans la file d'attente, mon partenaire et moi-même, nous n'avions pas beaucoup mieux à faire que de regarder autour de nous en discutant et c'est alors que dans l'une des machines, mon œil repère un médiator qui revient régulièrement se cogner dans la vitre de la machine. J'en ai évidemment conclu que les vêtements dans la machine devait appartenir à un des musiciens de ce soir, et avec un peu de chance, cela serait à l'un des membres d'Halestorm. Lorsque le roadie arrive pour récupérer les habits dans la machine, je prends donc mon courage à deux mains et viens lui parler de ce fameux médiator. Sans même avoir eu le temps de lui demander si je pouvais l'obtenir, il me la gentiment donné ! J'avais déjà remporté le précieux sésame avant même d'avoir assisté au concert, quelle aubaine.

 

L'ouverture des portes s'est ensuite faite à peu près à l'heure annoncée. On se doute toujours qu'il risque d'y avoir un peu de retard sur l'horaire lorsqu'il y a Meet and Greet. Les VIP qui avaient été reconduis vers la sortie après la rencontre le temps de balances rapides puis sont rentrés de nouveau avant le reste du public.

 

À notre arrivé dans la salle, nous découvrons deux stands de marchandises : un pour Halestorm, l'autre dédié aux groupes assurant la première partie. Oui, oui, « aux groupes » car comme lors de leur venue au Trabendo, les membres d'Halestorm avaient amené deux autres groupes avec eux, tous deux en provenance des États Unis cette fois-ci. On sera vite interpellé par deux autres choses en observant la salle : les balcons, tous, y compris les petits sur les côtés de la fosse, sont fermés et les barrières anti-panique sont cruellement loin devant la scène. Bon, pour les photographes accrédités, c'est cool, ils vont avoir de la place, mais pour le public … Même en étant que dans la quatrième rangé de gens, on avait l'impression d'être loin, c'est dommage.

 

Vers 19h, le premier groupe fait son apparition sur scène : il s'agit de Wilson. Le chanteur Chad Nicefield arrive déguisé de la tête au pied en musicien de fanfare américaine et donne le rythme avec la grosse caisse qu'il porte pendant que les autres musiciens prennent place. Le premier morceau décolle alors et petit à petit James se défait de son costume pour finir en t-shirt. Il ne lui aura pas fallut plus d'un morceau pour mettre le feu à la fosse et faire monter l'ambiance grâce à de nombreuses interactions avec le public comme lui faire répéter un refrain, le faire crier, lever le poing ou encore handbanger.

 

On regrette un peu de n'avoir vu que trois des cinq membres du groupe puisque la batterie de Matt Puhy était étrangement disposée de côté sur la milieu de la scène, bien planquée derrière celle du second groupe, et que le second guitariste, Kyle Landry, est resté dans son coin à l’autre bout de la scène. À l'opposé, Chad était une véritable boule d'énergie et arpentait la scène de manière constante, il est aussi descendu dans la fosse des photographes pour se jeter ensuite dans le public et slammer sur celui-ci. Entre les deux, le bassiste James Lascu venait de temps en temps jouer avec le public et déconner un peu avec le guitariste Jason Spencer.

 

Une fois revenu sur la scène, le chanteur annonce au public que le prochain titre est une composition datée de plusieurs année déjà avant de commencer à jouer le célèbre morceau de AC/DC « Back in Black » que tout le public a reconnu dès les premières notes bien que la salle soit encore bien peu remplie alors que la première partie terminait presque déjà son set d'une trentaine de minutes. Pour le dernier titre, Chad ramène sur le devant de la scène un présentoir dans lequel sont posés cinq bières à moitié vides. Il sort alors des baguettes de batterie et utilise les bouteilles comme instruments de percutions pour l'introduction du morceau avant de se faire ravir les bouteilles de bière petit à petit par les autres musiciens du groupe.

 

En bref, Wilson c'est un groupe qui a de la patate, avec un chanteur est très doué pour communiquer le public et lui faire faire ce qu'il veut. Ils ont donné tout ce qu'ils avaient pour chauffer le public et lui laisser une bonne impression pour leur première visite à Paris.

 

Après une pause d'une demi-heure pour le changement de scène, les lumières de la salle se sont éteintes et les membres de Nothing More débarquaient sur une bande son avant de commencer à jouer. L'attention se focalise alors immédiatement sur le chanteur, Jonny Hawkins, qui n'a pas jugé bon de porter une chemise ou même un simple t-shirt et qui est donc torse nu d'entrée de jeu. Vu la bête, on ne se demande plus pourquoi il y avait autant de filles de la salle, surtout vu que certaines personnes avaient déclaré être venu pour voir ce groupe en particulier.

 

Enfin bon, passons. Bah oui, faut bien avancer parce que dans Nothing More il n'y a pas qu'un chanteur buché ! Il y a de très bons musiciens qui parfois utilisent leurs instruments de façons assez … insolites ! Insolites comment ? Comme utiliser une guitare comme micro pour voir glisser sa voix sur les cordes en vibration ou poser une basse sur un drôle de présentoir qui tourne et s'en servir comme d'un tome de batterie ! C'est étrange, on vous le confirme mais ça donne des trucs géniaux.

 

D'ailleurs, il n'en aura pas fallut beaucoup plus pour que la fosse, presque pleine même si elle restait assez bien aérée, ne se mette à gigoter et à former un pit même si Jonny était bien moins communicatif avec le public que Chad. Peut-être que l'excitation n'était pas la même pour les deux groupes malgré que ce concert ne soit que leur deuxième date parisienne. Ceci dit, Jonny a tout de même su surprendre le public en lui lançant le reste du contenu de sa bouteille d'eau, geste apprécié par certains à cause de la chaleur montante dans la salle.

 

En fin de set, le groupe s'est équipé d'autres instruments : des tomes de batterie perché sur des bras pour le guitariste et le bassiste et une grosse caisse pour le chanteur, le tout dispersé sur toute la longueur de la scène. Le groupe bénéficie sans aucun doute d'une mise en scène soignée et qui doit sérieusement valoir le détour lors d'un concert en tête d'affiche.

 

Après 45 minutes de performance, le groupe se retire et invite le public à le retrouver et à échanger avec lui après le concert au stand de marchandises. On regrette un peu que le choix de laisser un éclairage assez faible sur les deux premiers groupes de la soirée. On comprend bien l’intérêt d'avoir une évolution dans le light show mais de là à économiser aussi les spots frontaux, pas sûr.

 

Pendant la demi-heure de changement de scène, le titre High Way to Hell retentit dans les murs du Bataclan en musique d'attente, exactement comme au Trabendo. Coïncidence ou volonté du groupe qui sait que ce titre est toujours reprit par le public ? Dans les deux cas, il fut annonciateur que concert d'Halestorm allait débuter sous peu.

 

Dans la fosse, l'espace se raréfiait petit à petit sans que celle-ci ne devienne toute fois réellement compacte. Sachant que les balcons étaient clos, cela veut clairement dire que la soirée est passée loin, très loin, du sold out. On est en droit de se demander si lors de sa prochaine venue le groupe Halestorm ne préférera pas programmer de nouveau son concert dans une salle plus intime et honnêtement nous on préférerait ! En tout cas, dans le public on pouvait trouver une grande diversité de personnes avec des jeunes, des moins jeunes mais aussi des très jeunes, et aussi bien des filles que des garçons. Il faut croire qu'Halestorm est un groupe ouvert à tous, qui touche un public assez large.

 

Le premier a débarquer sur scène fut Arejay qui commença à donner le rythme de Mz. Hyde avant que Joe et Josh ne s'avancent sur les côtés de la scène, suivi de Lzzy qui est venu se placer au centre, comme toujours. Nous avions quelques inquiétudes quand à l'état de santé de Lzzy puisque celle-ci avait posté une photo d'elle bien emmitouflée dans son écharpe à cause d'une vilaine crève. Et nous n'avions malheureusement pas tout à fait tord de nous inquiéter puisque sa voix a montré des signes de faiblesses dès le premier morceau. On s'est tout de suite demandé si la pauvre Lzzy allait tenir le coup jusqu'à la fin du concert.

 

Ref : https://www.facebook.com/OFFICIALLZZYHALE/photos/a.510679675628718.136305.500743739955645/1027366370626710/

 

Après avoir enchaîné avec leur titre It's Not You et Freak Like Me, Lzzy s'est discrètement éclipsée vers le fond de la scène pour aller prendre quelque chose à cause de sa gorge qui la faisait souffrir. Arejay, Joe et Josh ont donc improvisé un petit bœuf pendant ce temps là pour ne pas perdre le fil du concert. À son retour Lzzy, nous dit qu'elle a toujours vécu entourée d'homme mais que ces trois là sont les meilleurs qu'elle ai jamais connu et qu'elle a beaucoup de chance d'être avec eux, sans doute fallait-il aussi y voir un petit message caché pour les remercier d'avoir réagit aussi vite.

 

Est alors venu pour Halestorm l'heure de jouer le premiers des trois titres extraits du futur album Into The Wild Life déjà connus du public : Amen. On note d'ailleurs le clin d’œil fait à cette chanson avec l'inscription « Can I get it ? » présente sur le médiator, paroles qui sont à la fois la première phrase et une partie de refrain de ce titre. Malheureusement, Arejay a du venir en aide plusieurs fois à sa grande sœur dont la voix cassait assez régulièrement et chantait avec elle sur plusieurs passages qu'elle chante seule en temps normal. Cela aurait peut-être pu se remarquer un peu moins si le show n'avait pas été aussi axé sur eux.

 

Voyant Lzzy peiner à plusieurs reprises sur des passages originellement chanté qu'elle était obligée de faire en criant, le public a régulièrement scandé le nom du groupe entre les titres joués pour lui donner de l'énergie et l'aider à tenir le coup grâce à l'ambiance de la salle. Les pauses fréquentes engendrées par son état ont cependant entraîné des cassures dans le rythme du concert ce qui a probablement déçu les fans venu voir Halestorm pour la première fois mais il faut savoir qu'Halestorm c'est un groupe qui a de la pèche en concert et que très bien rythmé par Lzzy lorsqu'elle est en pleine forme. Ce qu'il faut au contraire retenir de cette prestation, c'est la force dont Lzzy a fait preuve en montant sur scène et donner tout ce qu'elle a sans même mentionner au public le fait qu'elle soit malade ! Show must go on, c'est ça Halestorm.

 

Vient alors le passage romantique du concert avec le titre Break In que Lzzy chante et joue seule au clavier. Personne ne pouvant lui venir en aide sur ce morceau, il fut donc écourté pour se fondre avec le titre Familiar Taste Of Poison car sa voix déraillait trop souvent. Le solo de batterie d'Arejay prévu juste après tombait à poing nommé. Comme à son habitude, il nous a exposé ses talents de batteur de long en large en y ajoutant son grain de folie avec des baguettes qui s'envolent et pas que des baguettes d'ailleurs. C'est à ce moment là que nous avons apprit qu'il joue avec son téléphone portable dans les poches puisque, trouvant le public fort sympathique, il a décidé de prendre un selfie avec celui-ci. Pour conclure son solo, Arejay annonçait : «You know what comes next.», «Vous savez ce qui vient ensuite.» et sortait ses baguettes surdimensionnées.

 

Le concert a ensuite reprit son cours avec éclat grâce à un morceau très attendu : Mayhem. Après avoir jouer trois autres titres, le groupe s'est retiré de la scène avant de revenir pour le rappel et de surprendre le public avec un 4ème extrait inédit du prochain album d'Halestorm disponible le 10 Avril en Europe : I Like it Heavy. Après 1h30 de show, le groupe a alors terminé son concert avec son célèbre morceau Here's to Us et a remercié son public d'avoir répondu présent à l'appel, lui envoyant au passage les baguettes et les médiators encore disponibles sur les pieds de micros avant de disparaître.

 

À la fin du concert, nous avons pu retrouver les membres du groupe Wilson au stand du merch qu'ils partageaient avec le groupe Nothing More dont les membres n'étaient pas encore arrivés. D'ailleurs, les membres du groupe Wilson ont assisté au concert d'Halestorm depuis le stand. Ils ont évidemment prit plaisir à faire des selfies avec leurs nouveaux fans et à dédicacer les albums qu'ils venaient d'acheter.

Review et photos par : Mégapix'elle

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