Ultra Vomit & Tagada Jones & LeXa Hippunk (pas tout seul) @Le Silex - 10.02.18

Ce samedi 10 Février, une affiche fort alléchante pointait son nez du côté du Silex. Et ce n'est pas le public d'Auxerre qui dira le contraire puisque le concert a été annoncé sold out plus d'un mois avant qu'il n'ai lieu !

Au programme, deux têtes d'affiches pour une première partie, le tout à un prix ridiculement petit (bah oui, 17€80, c'est quand même rien, il fait bien le dire) surtout pour ce genre d'affiche : Tagada Jones & Ultra Vomit.

 

C'est le groupe LeXa Hippunk (pas tout seul) qui a eu la responsabilité d'ouvrir la soirée et il a pleinement rempli sa fonction de première partie. Le groupe a proposé son son punk festif à une salle déjà bien pleine qui a adhérer en masse au délire des zicos. D'ailleurs, une bonne partie de la fosse connaissait même déjà les paroles de certains morceaux. Il y avait donc du fan dans le coin. Ce n'est qu'après une trentaine de minutes de set que LeXa a laissé la scène aux guerriers des temps modernes de Tagada Jones.

 

A-t-on encore besoin de présenter Tagada Jones ? Qui ne connaît pas Tagada Jones ? Ces musiciens enragés et engagés, fervents militants de la justice et de l'égalité qui font sans aucun doute défaut à ce monde qui en veut toujours plus, parfois en dépit du bon sens. Le groupe a livré tout ce que l'on peut attendre de lui comme par exemple un set puissant, très largement axé sur leur dernier album en date, "La peste et le choléra" avec les titres "Je suis Démocratie", "Envers et contre tous", "La peste et le choléra", "Vendredi 13", "Mort aux cons", "Le monde tourne à l'envers", et "Pas de futur", qui reflète la vision que le groupe a des évènements qui touchent l'Europe depuis ces trois dernières années. Mais la composition du set ne fait évidemment pas tout, il y a aussi toute cette énergie que le groupe s'emploie à transmettre au public, composé de fans entassés dans une fosse assez compacte, qui réagit à la moindre occasion. Et c'est un sacré bordel en bas, les pogos n'y ont presque pas cessé de la soirée. Clairement, Tagada Jones fait partie de ces groupes qu'il fait voir en live pour en apprécier pleinement la mesure. C'est après une prestation d'environ une heure que le groupe s'est retiré pour laisser la place à Ultra Putain de Vomit, comme a tant aimé les appeler le chanteur de Tagada Jones.

 

La soirée ayant débuté sur les coups de 21h, il commence à se faire tard lorsque le dernier changement de scène de la soirée s'opère mais rassurez-vous tout le monde est encore là pour assister à l'humour musical déjanté du quatuor Ultra Vomit. D'ailleurs, cela n'aura probablement échappé à personne mais ce sont les membres du groupe eux-même qui installent leur matériel, ''cachés'' sous des sweats à capuche, au milieu de techniciens. Ils quittent ensuite discrètement la scène, juste assez longtemps pour qu'une petite musique d'ambiance soit diffusée accompagnée d'un message d'attente projeté sur l'immense décor auquel nous n'avions pas eu le droit à la Niche du Chien à Plume, faute de place. Leur retour se fait évidemment avec le thème des Looney tunes enchaîné avec celui de Fort boyard. Pour tous ceux qui ne les auraient encore jamais vu en concert, le ton est donné, des poses caricaturales effectuées sur des génériques populaires, dites au revoir à votre sérieux, il ne vous sera d'aucune utilité pendant l'heure qui suit.

 

Bien que chaque représentation d'Ultra Vomit suive la même trame, aucun de leur concert n'est identique. Comment est-ce possible ? Et bah tout simplement parce que Manard, Fetus, Flockos et Matt sont d'aussi bons déconneurs que musiciens et qu'ils ont la vanne facile. Ce soir-là, on retiendra surtout celles de Manard avec son magnifique jeu de mots sur le nom de la ville, à savoir Auxerre, après un petit ''test'' de réceptivité : « Nan, c'était pas terrible ça haut cerf. On aurait plus dit un bas élan. », ainsi que le sublime : « Dis donc est-ce que j'aurais pas entendu un petit papi là ? Y a pas un mec qui a dit papi ? Attention, on veut pas de septique dans la fosse. Vous vous engagez. » juste avant ''Pipi VS Caca''. Rien que d'y repenser, j'en ri encore tellement c'était épique dans le contexte, et je suis sûre que je ne suis pas la seule. (La scène complète est à disponible en vidéo à la fin du report pour ceux que ça intéresse). Mais les blagues de ces petits plaisantins, aussi spontanées soient-elles (ou pas d'ailleurs), ne constituent pas pour autant le seul élément qui rend chacun de leur concert unique. Ce soir-là, il y a par exemple eu deux happenings notoires : l'arrivé sur scène du chanteur de Tagada Jones pour le titre ''Un Chien Géant'' ainsi que l'interprétation d'un extrait du morceau ''Zombie'' de The Cranberries que le groupe a mixé avec leur titre ''Je Ne T'ai Jamait Autans Aimer'', sorte ''d'hommage'' à la sauce Ultra Vomit à la chanteuse Dolores O'Riordan, décédée le mois précédent.

 

En clair, on ne s’ennuie jamais à un concert d'Ultra Vomit, JAMAIS. Alors si vous avez envie de vous marrer en musique et de passer une bonne soirée, allez vite chercher vos billets. ;)

Toutes les photos de Ultra Vomit

Toutes les photos de Tagada Jones

Review rédigée par Mégapix'elle

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