Mégapix'elle - Chez Max !
Ce vendredi 24 janvier 2020 se tenait la deuxième des trois soirées organisées pour l'anniversaire de cette merveilleuse salle qu'est le Silex d'Auxerre. Et quel anniversaire, puisqu'il s'agit des 10 ans du complexe musical. Avec de magnifiques têtes d'affiches aux styles variés, Soviet Suprem (Balkan rock), Mass Hysteria (Métal), Taïro (Reggae), toutes les soirées ont trouvé leur public sans mal. C'est donc dans une salle pleine à craquer que nous avons retrouvé nos furieux préférés.
La première partie de la soirée a été assuré par un jeune groupe sénonais/aubois répondant au nom de Northern Lights.
Le quatuor a profité de l'évènement pour faire la release party de son tout premier album : Hopes & Disillusion. Je vous invite d'ailleurs à aller y jeter une oreille car pour un premier enregistrement, il est déjà très qualitatif. Niveau concert, le groupe a beau ne pas avoir encore soufflée sa première bougie, qu'il donne déjà une prestation qui pourrait être assimilée à celle d'un groupe pro. La communication avec le public est bonne, même si le lien n'est pas encore tout à fait là du fait de la découverte, l'échange se fait tout de même et gagne de plus en plus de personnes au cours du set. Côté musical, rien à redire, tout le monde semble trouver sa place malgré ce qui ressemblait à un petit stress qui semble se profiler notamment pour Adrien Macgerman, bassiste, (à moins que cela ne fût de la concentration un peu trop intense ?), même si on peut comprendre que jouer devant un Silex déjà à moitié de sa capacité peut impressionner !
Le seul point réel sur lequel on pourrait trouver à redire sur la prestation de Northern Lights ce soir-là serait plus du côté visuel. Jeu de scène, déplacements et attitudes, tout y est pour le chanteur, Luca Depaul-Michau, qui mène le set d'une main de maître. En revanche du côté d'Adrien et de Jonathann Colas, guitariste, tous ces éléments ont été plus limités … Il faut dire que l'omniprésence d'un cameraman sur la scène, prêt à bondir à chaque fois qu'ils esquissaient un mouvement n'a pas du aider. Évidemment l'occasion de jouer sur une grande scène et tourner un clip devait être alléchante pour le groupe mais le fait que le cameraman soit là pendant tout le concert et qu'on le voit autant que les membres du groupe était assez gênant du point de vue du public.
En somme, Northern Lights est un groupe qui a tout ce qu'il faut qui pourrait bien d'ores et déjà avoir commencé son ascension.
Le mot du groupe : « C’était une superbe belle Release Party. On a été très touché par les retours positifs du public mais aussi de Mass Hysteria. »
Avec un léger décalage sur les horaires initiaux, nous avons ensuite retrouvé avec plaisir les furieux de Mass Hysteria. Cette tête d'affiche a une saveur particulière pour le Silex et ses fidèles puisque Mass Hysteria est l'un des groupes qui avaient participé aux concerts d'inauguration de la salle 10 ans plus tôt. Personnellement, je suis toujours heureuse de les revoir, pour la musique que j'apprécie beaucoup évidemment mais surtout pour les humains qui se cachent derrière, ceux qui vous racontent au beau milieu du set que nous, le public, nous sommes des bâtisseurs de rêves, les leurs, et que nous sommes l'essence de leur moteur. J'aime cette proximité entre les membres de Mass et leur public, exacerbée par la taille de la salle, bien inférieur à ce que le groupe est réellement capable de remplir, et je ne suis pas la seule. Les Mass l'ont bien compris, ce n'est pas pour rien qu'ils multiplient les petites salles et les concerts à guichets fermés. Récemment, les grandes scènes telles que les festivals ou le Zénith leur ont également apporté de bonnes choses telles que la disposition actuelle de la scène, sur plusieurs étages, qui offrent de nouvelles possibilités scéniques et des effets visuels vraiment réussis.
Mais revenons en à notre concert : notre furieux en chef, maître Mouss était cependant handicapé ce soir-là par une blessure à la jambe ce qui a un peu impacté ses déplacements. Rassurez-vous, rien de bien grave heureusement, cela ne l'a pas empêché de nous abreuver des nombreuses mimiques qui forment une bonne partie de son jeu de scène. Personnellement, je vois cette blessure comme un mal pour un bien car du fait d'être limité dans ses mouvements, Mouss avait beaucoup plus de souffle et de mémoires qu'à l'accoutumée, de concentration sûrement également car je crois pouvoir dire que c'est le premier concert des Mass auquel j'ai assisté pendant lequel Mouss n'a mangé aucune parole ! Un vrai délice pour celles et ceux qui les connaissent par cœur.
Pour ce qui est de l'ambiance, comme toujours les Mass ont transformé la fosse en un tourbillon bouillonnant d'énergie. Dans celui-ci, on pouvait trouver des furieux et furieuses de tous âges et de tous horizons venus partager leurs ombres pour une soirée mais pas que. Les plus patients et les habitués ont pris le temps de venir échanger quelques mots et sourires avec Jamie, Yann, Fred, Raph et Mouss et parfois également avec les autres furieux. L'armée des ombres est une grande et belle famille que nos musiciens préférés aiment venir rencontrer une fois le concert terminé.
Un grand merci à toutes les personnes qui se sont démenées pour organiser cette soirée superbe soirée et longue vie au Silex ! \m/
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